Des bleuets pour les victimes de guerre

Le 9 novembre dernier dans le hall de la tour Pacific, une mutuelle a organisé, pour le centenaire de la Grande guerre, une journée de collecte dans le cadre de la campagne du Bleuet de France.

Le bleuet fleurit sur les habits à l’occasion de la commémoration du centenaire de la première guerre mondiale. La France mutualiste, historiquement rattachée aux anciens combattants, organisait, vendredi 9 novembre dernier, une journée de collecte à la Défense, dans le hall de la tour Pacific où elle a installé ses locaux en avril dernier.

Pour cette occasion, France mutualiste a noué un partenariat avec une autre mutuelle dans le cadre de la campagne nationale du Bleuet de France, gérée par l’office national des anciens combattants et victimes de guerre (Onac), du 30 octobre au 13 novembre. Calquée sur la Campagne du coquelicot anglaise, l’idée en avait été lancée en France en 1920, puis officialisée par l’État en 1935.

D’un euro l’autocollant, jusqu’à 10 euros pour le bleuet « collector », l’argent récolté est reversé dans son intégralité à l’œuvre du Bleuet. « C’est assez remarquable, ici il y a un vrai décalage, commente Maud de Valicourt, responsable de la communication de la mutuelle. On est à la Défense, dans un monde assez financier, et on est là, à quêter pour les victimes de guerre et de terrorisme, à participer à une œuvre généreuse, de solidarité. »

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