Enfin ! Le Racing 92 s’est donné un peu d’air dimanche 6 octobre sur la pelouse de Pau en l’emportant largement 31 à 3. En ramenant le point du bonus offensif, les Racingmen quittent ainsi la zone de relégation et se hissent à la 11e place du classement avec 11 précieux points. Un soulagement de taille pour les hommes de Laurent Travers, lesquels pourront préparer plus sereinement la réception d’Agen à la Paris La Défense Arena samedi 12 octobre.

À la fin de la première mi-temps du match entre le Racing 92 et la section paloise, une victoire nette ne se dessine pour aucune des formations présentes. La première mi-temps est complètement fantômatique à l’exception des charnières des deux équipes. Les seuls points à se mettre sous la dent sont des pénalités : Teddy Iribaren ouvre le score pour le Racing à la 6e min, Colin Slade lui répond à la 30e min, avant qu’Iribaren ne redonne l’avantage au Racing à la 39e min.

À la mi-temps, le score est maigre : 6 à 3 pour le Racing 92. Et le début de la deuxième mi-temps n’augure rien de bon. Teddy Iribaren creuse l’écart à l’aide de deux pénalités à la 48e min puis à la 53e min. À 12 à 3, rien n’est joué encore pour le Racing. Mais l’international argentin Juan Imhoff, comme à son habitude depuis le début de la saison, prend le jeu à son avantage.

À l’heure de jeu, l’ailier intercepte une passe de Julien Fumat, et tel un éclair, aplatit le ballon en zone d’en-but après une course de 60 m. Juan Imhoff s’offre même un doublé à la 70e min, en conclusion d’une percée de Henry Chavancy et d’une échappée de Simon Zebo. Ce dernier fixe le défenseur et glisse une offrande à son coéquipier, qui n’a plus qu’à conclure. Avec un score de 24 à 3, les Franciliens vont chercher le point du bonus offensif.

C’est Sam Hidalgo-Clyne qui s’en charge à l’aide d’une lenteur défensive de Pau, se précipitant pour aplatir le ballon entre les poteaux à la 80e min. Joaquin Diaz Bonilla se charge de la transformation. Score final : 31 à 3. Une victoire qui fait un bien fou à la formation francilienne et à son entraîneur, Laurent Travers.

« C’est net, mais pas sans bavures, car il y a encore des approximations. Mais je suis heureux et fier de ce qu’on a fait, a ainsi déclaré ce dernier à nos confrères de L’Équipe. Il y avait énormément de pression et les joueurs ont répondu présent avec le coeur. » Un regain de confiance nécessaire pour le Racing 92, avant la réception samedi 12 octobre d’Agen à la Paris La Défense Arena.

PHOTO : ILLUSTRATION / HÉLÈNE BRASSEUR