La filiale de données et de calcul intensif du géant américain du e-commerce Amazon n’en finit plus de connaître le succès, dans le monde comme en France. Ses services seraient ainsi désormais utilisés par « 80 % du Cac 40 », affirment ses dirigeants français qui ont ouvert leurs portes au magazine Capital.

Dans la tour Carpe diem, située sur le territoire de Courbevoie, Amazon web services (AWS) occupe à ce jour deux étages pour 270 salariés, et compte très bientôt implanter son siège dans un troisième étage. Les entreprises de la Défense, telles que la Société générale ou Engie, sont très friandes des services de cette filiale qui rapporte plus de la moitié de son bénéfice total à Amazon dans le monde.

Pour le « data officer » d’Engie, qui y stocke désormais plus de 40 To de données, le tarif de « 300 dollars par To et par an » constitue « un coût tout à fait raisonnable. L’entreprise ex GDF-Suez y place « des données clients anonymisées, des données provenant d’objets connectés, par exemple les compteurs Linky, des données de facturation, ou des informations sur les bâtiments », précise-t-il à Capital.