En décembre, les riverains d’une grille de ventilation de la gare RER Nanterre-préfecture s’étaient émus de la pollution aux particules fines émanant de la structure de 18 m de long pour 4 m de large, située au pied d’une résidence et à proximité d’une crèche. La RATP assurait alors que ses mesures montraient l’absence de toute pollution anormale passés quelques mètres. Finalement, l’entreprise publique va mener une nouvellle campagne de relevés, révèle Le Parisien.

Ce changement de position est dû, selon le quotidien francilien, au courrier de mécontentement envoyé lui aussi en décembre par le maire Patrick Jarry (DVG). « La RATP annonce qu’elle va effectuer des mesures au niveau de la bouche d’aération de la gare RER Nanterre-préfecture, rue Salvador Allende, afin d’évaluer le réel niveau de particules fines qu’elle rejette, détaille Le Parisien. Des particules issues du freinage mécanique des rames. »

« Déjà, on ressent les vibrations du RER depuis chez nous, et maintenant, on apprend qu’en plus on se prend sa pollution ! », s’inquiétait en janvier dans La Gazette un des habitants des 450 appartements de l’immeuble Central park, qui surplombe la grille d’aération.